Archives novembre 2010

Quelques créations à découvrir sur la toile


Captain America et Thor

Les deux superhéros de comic books, que l’on attend avec impatience de voir sur grand écran respectivement en juillet et avril 2011, mis en scène dans deux superbes artworks des films.

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Tristan vs. Ardeth Bay

Je ne suis pas la seule à avoir remarqué que mon chouchou dans King Arthur ressemble quand même bigrement à mon guerrier Medjai favori dans The Mummy. J’aime bien la création graphique qui en résulte.

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Les princesses Disney en zombies…

L’auteur du blog The paper girl revisite nos héroïnes en version deadly ultra cool. J’adore la présence des petits détails en rapport avec chacun des dessins animés (la fameuse fourchette pour The Little Mermaid, les trois bonnes fées enfermées dans la lanterne pour Sleeping Beauty…).

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…et les héros Disney en hommes-objets

Pour une fois que les rôles sont inversés, on ne va pas se plaindre. Le talentueux David Kawena nous présente les hommes des dessins animés de notre enfance… sous un tout nouveau jour. On aime ou pas le côté sexy, mais chaque œuvre est vraiment superbe.

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Note : pour ceux qui n’ont pas de compte DeviantArt (beaucoup de ces peintures numériques sont taggées « mature content » et donc inaccessibles aux visiteurs lambdas), voici un petit best-of.

The many faces of

Des illuminés du vectoriel se sont lancés dans des études absolument impressionnantes, très graphiques, sur les « différents visages » des acteurs et/ou de leurs personnages. Pour l’instant on découvre Alan Rickmann, John Cusack, et les Goonies. J’attends les nouveaux avec impatience.

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Terminator attaque un Apple Store pour Microsoft

Du beau boulot 3D fait par un étudiant à Bejing.

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I will survive !

Boulet résout les situations épineuses des films d’horreurs en deux temps trois mouvements sur son blog BD.

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De la version originale à la version doublée, chronique d’une métamorphose


En bonne voxophile1, je m’intéresse à l’aspect multilingue du 7e art ; le doublage représente en effet une industrie à part entière, ainsi qu’un débat récurrent dans le milieu des cinéphiles.

Regarder un film avec ou sans doublage dans une autre langue, c’est avant tout une question de choix. Entre les puristes de la VO qui méprisent ouvertement les « ploucs » habitués à la version doublée, et les gens incapables de rester dans une salle plus de cinq minutes s’ils aperçoivent des sous-titres (et qui pensent que c’est pour les « snobs »)… les avis un peu trop tranchés se rencontrent fréquemment. Pourtant, chacune de ces possibilités semble avoir des raisons valables pour être appréciée (ou détestée).

Version originale contre version doublée

La VO demande indubitablement une attention plus soutenue quand on ne se débrouille pas un minimum dans la langue. Lire les sous-titres nous oblige à rester plus actif. Ils détournent constamment notre regard de l’image. Certains films étudiés, qui jouent beaucoup sur les détails visuels, seront gâchés par les efforts que l’on aura mis à lire le texte aux dépends du reste.

Mais le doublage a aussi une influence sur les détails. Pour faire une traduction cohérente, il modifie, voire élimine de nombreuses subtilités dans les dialogues et ôte parfois tout son sens aux répliques. La désynchronisation des paroles avec le mouvements des lèvres, un changement trop radical de voix ou de ton sur un personnage peuvent quant à eux désavantager un film, le rendant moins immersif ou moins crédible.

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L’arbre qui cache la forêt


Est-ce que c’est moi, ou il y aurait comme un petit air de déjà vu ?

Affiche The Village
The Village (USA, 2004)
Affiche Le Poil de la Bête
Le Poil de la Bête (Québec, 2010)



Top 10 des meilleurs extraits de bandes originales de films


Petit classement personnel de pistes musicales extraites de films, à consommer sans modération. (Mea culpa pour la qualité des vidéos – certains extraits sont rarissimes sur la toile)

  • 1. The cell block tango (Chicago, 2003), reprise de celle de l’adaptation tournée en 1975 : sexy et irrévérencieux à souhait, un vrai cocktail de sensations.
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  • 2. Tell me now (King Arthur, 2004), du grand Hans Zimmer, comme toujours (il fallait qu’il eût une place dans cette liste).
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  • 3. Remember (Troy, 2004), où la preuve par l’exemple qu’un blockbuster somme toute assez classique peut prendre de la valeur grâce à sa BO. Les émotions que dégage cette musique (et ses différentes variantes tout au long du film) continuent de me charmer.
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  • 4. Terminator theme (Terminator : Judgement day, 1991), des accords apocalyptiques qui conviennent vraiment très bien au film (que j’ai toujours trouvé meilleur que le premier opus).
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  • 5. The imperial march (Star Wars, 1977), une musique incontournable qu’ont fredonnée (et fredonnent encore) des générations de fans.
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  • 6. Paso doble (The mask of Zorro, 1998), une danse espagnole endiablée menée avec fougue par Antonio Banderas et Catherine Zeta-Jones, qui fait chavirer les cœurs et les esprits.
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  • 7. Hide and seek : Emily’s theme (Hide and seek, 2005), cette inquiétante mélopée enfantine illustre à merveille le film dont elle est le thème principal. La musique lancinante conjuguée à la voix angélique du chant produit vraiment son petit effet. On ne décolle pas de l’ambiance pendant le générique.
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  • 8. Calling you (Out of Rosenheim, 1988), avec la voix magnifique de Jevetta Steele.
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  • 9. The diva dance (The fifth element, 1997), un opéra de science-fiction très punchy qui a tout à fait sa place dans l’univers déluré du film.
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  • 10. Pas raciste (Agathe Cléry, 2008), pour finir sur une note de fraîcheur : une petite chorégraphie très entraînante, délicieusement absurde et destinée à dénoncer le racisme, à l’image de l’ensemble du film.
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Prolongez le plaisir en écoutant la playlist (presque) complète sur Grooveshark !